S’il y a une chose que tout salarié a en tête, à un moment ou à un autre, c’est bien l’augmentation de salaire.
Et que vous l’attendiez ou que vous la jugiez légitime, une demande d’augmentation de salaire est soumise à 3 grands principes :
– Si vous ne le demandez pas, votre patron ne vous la proposera généralement pas pas
– C’est votre droit de la demander
– Cette demande doit se faire dans les règles pour avoir le plus de chances d’aboutir.
Et voici ces quelques règles pour vous accompagner.
Ayez de bonnes raisons de la demander…
Vous avez atteint vos objectifs ? Particulièrement brillé sur différents dossiers ? Fait montre d’une réelle implication durant l’année ? Ou encore enchaîné les succès dans votre travail ? Alors vous pouvez, légitimement, prétendre à une augmentation de salaire. Mais attention : en avoir le droit ne signifie pas obligatoirement l’avoir. En effet, votre patron peut aussi vous remercier en vous octroyant une prime pour vos succès.
… et justifiez-les
Une augmentation ne s’estime pas juste à la valeur que vous pensez avoir. N’hésitez pas, alors, à vous munir d’éléments factuels, à la fois quantitatifs et qualitatifs, qui prouveront que vous la méritez. Les chiffres de vos ventes, des messages de félicitation de votre supérieur, voire de vos clients, des tableaux chiffrés, la liste de vos actions, etc. seront autant d’atouts pour étayer et justifier votre demande.
Vous estimez être sous-payé
À poste et à expérience égal, vous estimez que votre salaire est en dessous de la moyenne ? C’est une bonne raison de le renégocier. Mais avant de mettre votre patron au pied du mur, soyez sûr de vos arguments. Faites vos recherches, tout en gardant en tête que les salaires qui se pratiquent sur le Fenua ne sont pas forcément ceux de la métropole.
Préparez la négociation
La difficulté lors d’une demande d’augmentation, c’est, bien sûr, de connaître le montant (ou le pourcentage d’augmentation) que vous pensez mériter. Et quels qu’ont été vos succès, et la valeur que vous vous donnez, ne soyez pas top gourmand, même s’il est d’usage de demander plus que ce vous attendez au final. Une augmentation de 10% est une demande raisonnable… et acceptable pour votre patron qui finalement, vous accordera peut-être entre 4 et 5%.
Choisissez le bon timing
Une demande de revalorisation salariale a plus de chance d’aboutir si elle est présentée dans le bon timing ou après certains événements. Comme par exemple un changement de poste, de missions ou de responsabilité, l’arrivée d’un nouveau collaborateur, après une évaluation (positive, bien évidemment), ou après une formation durant laquelle vous avez montré vos compétences et/ou votre motivation.
Renseignez-vous
Vous méritez une augmentation pour votre implication au sein de l’entreprise, soit. Votre patron peut le comprendre… et la refuser si la situation financière de la société ne le permet pas. Il est, ainsi, important de connaître cette variable afin de ne pas griller ses cartouches, sachant que vous ne pourrez pas faire votre demande tous les quinze jours, mais une fois par an maximum, dans le meilleur des cas.
D’autre part, et si la valeur de votre travail est un argument valable pour une augmentation, il existe aussi d’autres facteurs qui peuvent légitimer votre demande. Comme l’ancienneté ou la politique salariale de l’entreprise qui peut prévoir une augmentation « d’office » tous les 2 ans, par exemple.
Ces quelques règles vous aideront certainement, si ce n’est à obtenir une augmentation, à, au minimum, savoir comment la demander. Et quelle que soit votre motivation ou votre légitimité, soyez clair dans votre demande… et surtout, sûr de vous ! Vous croyez en votre valeur ? Alors montrez-le !
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